René Raindorf
18 novembre 2020
Léon Rozencwajg
18 novembre 2020
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18 novembre 2020

Nathalie Sternberg

Ingber1
Née à Anvers le 30.12.1910
Fille de Abraham Zvi Sternberg et de Bertha Rothblum
Nationalité belge
Décédée

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Premier entretien

Enfance à Anvers – Milieu orthodoxe – Première Guerre mondiale et déménagement en Angleterre puis aux Pays-Bas – Scolarité en français (Anvers) – Oncle David Rothblum – Etudes universitaires en droit (Université Libre de Bruxelles) – Fréquentations lors des études (dont Chaïm Perelman et Régine Orfinger) – Vie à Anvers / vie à Bruxelles – Début de la vie professionnelle – Montée des périls – Renvoi en raison des mesures antijuives


Deuxième entretien

Son mari Charles Ingber – Départ vers Nice (1942) – Passage en Espagne – Vie en Angleterre jusqu’à la fin de la guerre – Activité de Charles Ingber dans le diamant pendant la guerre – Retour en Belgique en 1946 – Prise de conscience des atrocités de la guerre – Entrée à la WIZO en 1948 – Place du sionisme dans sa vie – Rôle de la WIZO – Réflexion sur Israël


Résumé

Née à Anvers en 1910 dans une famille d’ascendance polonaise établie dans la métropole à la fin du siècle dernier, Nathalie Sternberg vit dans sa ville natale jusqu’à la guerre. Dès sa fondation, elle fréquente le Collège Marie-José (francophone), où elle a pour compagnes de classe des filles de la “bonne société” anversoise non juive. L’antisémitisme y est quasi nul. Ayant perdu son père à 8 ans, elle trouvera dans la personne de son oncle, David Rothblum, juriste, sioniste et autrichien, un second père, qui déterminera notamment sa vocation de juriste.

Elle est l’une des premières femmes en Belgique a obtenir le doctorat en droit, au terme d’études à l’Ulb, où elle est la contemporaine de Haïm Perelman, Harry Torczyner, Régine Orfinger… Dès qu’elle a obtenu ses grades, elle entre à la compagnie d’assurances Eagle Star, qu’elle ne quittera, sept ans plus tard, que sous le coup des interdits professionnels imposés par l’occupant.

Avant même que le port de l’étoile jaune devienne obligatoire, elle quitte le pays et, via la France, l’Espagne et le Portugal, rejoint son mari en Angleterre. Le couple habite Bangor au Pays de Galles. Mme Ingber donne des cours de français préparatoires à l’université et aide les soldats.

Le couple regagne Anvers à la Libération. En 1948, Nathalie Ingber rentre à la W.I.Z.O. Dans les années 80, elle en deviendra présidente pour la Belgique et le Luxembourg.

 

Crédits :
Interviewer : Jacques Déom
Transcription : Littérale
Durée: 2h10
Supports originaux : 2 cassettes DAT