David Hirschberg
20 octobre 2020
Maurice Pioro
5 novembre 2020
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20 octobre 2020

Louis Naparstek

Naparstek
Né à Kalisz (Pologne) le 20.9.1927
Fils de Hersz Naparstek et de Hela Chaja Koza
Nationalité belge, d'origine polonaise
Interviewé en 1999
Décédé en 2006

Audio



Premier entretien

Contexte familial – Enfance et adolescence à Bruxelles – Mesures anti-juives – Clandestinité – Actions clandestines – Arrestation du père – Arrestation – Caserne Dossin


Deuxième entretien

Tentative d’évasion – Cachot à Brendonck et Malines – Déportation (26ème convoi) – Arrivée à Birkenau puis Auschwitz – Retrouvailles avec le père – Vie au camp – Sélection – Départ pour Oranienbourg-Sachsenhausen – Marche de la Mort pour Mauthausen


Troisième entretien

Vie à Mauthausen – Départ pour un camp près de Linz – Départ des Allemands – Arrivée des Russes – Rapatriement en France – Hôpital de fortune – Tentatives de contact avec la famille au Lutétia – Retour à Bruxelles – Convalescence (Linkebeek) – Reprise de la vie « normale » - Départ avorté pour Israël – Procès de Kiel

Résumé

Né de parents polonais, arrivé en Belgique à l’âge d’un an environ, Louis Naparstek grandit dans une famille modeste de maroquiniers installés à Bruxelles, sans option politique ou engagement communautaire marqué. Son adolescence semble avoir été indépendante et difficile. A partir du début 1942, la famille se cache dans plusieurs appartements successifs. Le jeune Léon travaille comme fourreur et garçon de courses. Secouriste à la Croix-Rouge, où il se conduit héroïquement à une occasion. Il porte des tracts de la presse clandestine.

Son père est arrêté sur dénonciation en mai 44 et déporté par le XXVème convoi. Lui même est arrêté alors qu’il effectue une livraison le 9 juin 1944. A Malines, une tentative d’évasion lui vaut trois jours de cachot à Breendonck et trois semaines à Malines. Le 31 juillet 1944, il est déporté par le XXVIe (et dernier…) convoi.

Il débarque à Birkenau, puis arrive à Auschwitz, où il retrouve son père. En novembre 1944, il est acheminé vers Oranienburg-Sachsenhausen sans avoir pu dire au revoir à son père, qu’il ne reverra pas, et affecté au kommando de Lieberhausen, près de Potsdam. Marche de la Mort vers Mauthausen. Puis nouvelle marche vers un camp sous toile près de Linz. Libéré par les Américains, il est soigné à Linz, ramené par avion à Nancy, d’où il regagne la Belgique.

Il se reconstruit une existence. En 1948, il envisage de s’installer en Israël. Les larmes maternelles l’en dissuadent. Il est marié, père de deux filles. Son commerce de vêtements est situé à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles.

 

Crédits :

Interviewer : Jacques Déom

Transcription littérale

Durée totale : 3h38

Supports originaux : 3 cassettes DAT