Léon Rozencwajg

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Premier entretien
Deuxième entretien
Troisième entretien
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Résumé
Né en 1934 de parents d’origine polonaise venus en Belgique pour raisons essentiellement économiques, Léon Rozencwajg garde peu de souvenirs de la vie de famille d’avant guerre. Il se rappelle l’exode dans le Midi de la France, le retour en Belgique, la cache de la famille. Son frère gagne la Suisse grâce à l’Hashomer Hatzair. Lui sera caché successivement à Serville (château des comtes de Ribaucourt), à Namur chez l’abbé André, à Ciney (domaine du baron de Sélys-Longchamps), puis à Stockel dans une famille dont le nom lui échappe.
Après la Libération, s’il retrouve ses parents, il souffre physiquement de problèmes de croissance et psychologiquement de sa judéité. Il fréquente l’école juive de la rue de la Victoire (cours de yiddish), l’Hashomer Hatzair et l’école primaire n°9 rue du Monténégro.
Son père envisage d’abord de retourner en Pologne. En janvier 1949, la famille gagne Israël. Léon y passe une adolescence difficile et en garde un souvenir globalement pénible (instabilité, difficulté à se situer professionnellement). Un amour lui fait découvrir le racisme interne à sa famille. Il est exempté de service militaire actif.
En 1953, il rentre en Belgique avec ses parents, obtient la nationalité belge. Il travaille dans l’entreprise de bonneterie familiale Koroluxe, fait son service militaire en Allemagne, se marie, prospère. En 1966, il se politise, adhère au Comité Vietnam (maoïste), dont il découvre vite l’antisionisme; milite à Solidarité pour Israël. Vers 1972, il rompt avec toutes ses obligations, vit la jeunesse qu’il n’a pas eue. Il milite avec sa nouvelle compagne au Parti Féministe Unifié, s’occupe de la sécurité à l’école Beth Aviv. Il est membre de “l’Enfant Caché”.
Crédits :
Interviewer : Jacques Déom
Transcription littérale
Lieu de l’interview : Fondation de la Mémoire contemporaine
Durée totale : 3h42
Supports originaux : 3 cassettes DAT