Léon Rozencwajg
18 novembre 2020
Marguerite Spichler
25 novembre 2020
Marguerite Spichler
25 novembre 2020
Léon Rozencwajg
18 novembre 2020

Arnold Einhorn

Einhorn Cropped (1)
(Arthur, puis) Arnold H. EINHORN
Né à Anvers le 1er mai 1923
Fils de Solomon Einhorn et Hanna (Annie) Silberstein
Nationalité américaine
Décédé en 2021

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Première partie

Origines familiales (Pologne, Galicie, Pays-Bas) – Installation des parents à Anvers – Métier du père (charcuterie, restauration) – Pratique religieuse – Fratrie – Fréquentation de l’école juive et de yeshivas – Antisémitisme – Brit Ha-Kanaïm – Mouvement nationaliste flamand – Rapport aux non-juifs – Sionisme – Communauté juive anversoise – Choix professionnel (médecine) – Exode (Blankenberge)

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Deuxième partie

Départ pour Paris puis pour le Sud de la France – Vie en Ardèche – Camp d’Agde – Crainte des déportations – Clandestinité – Participation à l’Armée Juive / Organisation Juive de Combat – Trafic de faux-papiers – Relation avec les autres membres (dont Georges Schnek) – Fonctionnement de l’organisation – Entraînements aux Michallons – Passage en Espagne – Départ vers la Palestine depuis Cadix


Troisième partie

Angoisses pendant la période de résistance – Arrivée en Israël – Engagement dans l’armée britannique (Royal Army Medical Corps) – Mission au Caire (fin 1943-début 1944) puis en Italie – Brigade Juive – Fin de la guerre à Tarvisio – Réflexions sur l’importance d’un état juif – Démobilisation – Flashback sur un passage par la Belgique après l’action en Italie – Études à Paris (médecine) – Rencontre avec son épouse et choix de partir pour les États-Unis – Choix de la pédiatrie – Réflexions sur la crise de la jeunesse

Résumé

Le témoin commence par évoquer sa famille (de petite bourgeoisie cultivée), son enfance anversoise, sa scolarité, son sentiment d’insécurité face à l’antisémitisme, qui l’oriente d’emblée vers le sionisme (révisionniste). Il situe sa volonté d’ascension sociale dans un contexte communautaire qu’il juge avec des sentiments partagés. Réactions face aux réfugiés d’Allemagne nazie. Famille et vocation médicale.

L’exode en France en 1940, l’accueil à Paris, l’installation à Saint-Julien-du-Gua (Ardèche), puis à Privas, où le témoin reprend notamment sa scolarité. Internement de plusieurs mois au camp de concentration d’Agde, puis internement en résidence sur parole à Castelnau-le-Lez (près de Montpellier). Le témoin travaille et se présente au bac. Ce que l’on savait de ce qui se passait à l’Est. Rafles dans le Sud de la France (les Français qui collaborent et ceux qui sont humains).

Recruté par Otto Giniewski, il rejoint l’Armée juive (ultérieurement Organisation juive de Combat), sous le nom de Pierre Louis Vinot. Production et distribution de faux papiers, recherche de planques pour résistants et réfugiés. Entraînement aux Michallons, près de Saint-Nizier. L’expérience de la clandestinité et de la vie de groupe. Passage des Pyrénées, puis incarcération au Seminario Viejo à Lérida, puis passage à Madrid. Arrivée en Palestine au terme d’une traversée sur le Nyassa à destination du Mozambique et engagement dans l’armée britannique. Parenthèse sur la peur. Il entre dans le Royal Army Medical Corps, est envoyé en Égypte, puis en Italie, où il rejoint la 178e Compagnie de la Brigade juive et participe à ses opérations en faveur de l’Alya B (regroupement de clandestins, détournement de matériel militaire britannique). Retour en Palestine. Réflexion sur la situation juive à l’époque et la politique britannique. Que savait-on de la réalité du génocide ? Retour en France et études de médecine. Option pour la pédiatrie. Les débuts de la carrière américaine. Réflexions sur ses options en matière de pédiatrie et sur la crise de la jeunesse.

 

Crédits :

Interviewer : Jacques Déom

Transcription littérale

Lieu de l’interview : Fondation de la Mémoire contemporaine

Durée totale : 3h43

Supports originaux : 3 cassettes DAT