Nathalie Sternberg
18 novembre 2020
Arnold Einhorn
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Léon Rozencwajg

Rosencwajg
Né à Forest le 16.08.1934
Fils de Jankiel Rozencwajg et de Elka Baluch
Nationalités belge et israélienne
Interviewé en 2000

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Premier entretien

Immigration du père et des oncles – Enfance à Saint-Gilles/Forest (Bruxelles) – Exode (Labarthe, Tarn) – Vie familiale sous l’Occupation – Précautions (faux nom, déménagement) – Frère Georges à l’Hashomer Hatzaïr – Port de l’étoile – Sorties au cinéma – Vie de quartier – Tickets de rationnement – Caché au château de Serville (Anhée) – Caché chez l’Abbé André (Namur) – Caché au domaine du baron de Sélys-Longchamps (Ciney)


Deuxième entretien

Vie cachée à Ciney – Bref retour en famille à Forest – Bombardements – Cache en famille à Stockel – Libération de Bruxelles – Ecole juive (Solidarité juive, rue de la Victoire) – Identité juive – Scolarité – Peurs et angoisses – Volonté de départ en Pologne – Départ en Israël (janvier 1949) – Retrouvailles avec des tantes – Vie en Israël – Premiers emplois – Difficultés économiques – Retour à Bruxelles


Troisième entretien

Démarches de naturalisation – Travail du père (bonneterie) – Travail en atelier puis comme représentant (bonneterie) – Fiançailles – Service militaire (écolage à la Caserne Dossin, rapport à l’Allemagne) – Développement de l’affaire familiale – Mariage, enfant – Participation au Comité Vietnam – Participation à Solidarité avec Israël – Divorce et fin de l’activité familiale – Rencontre avec sa nouvelle épouse – Politisation – Agent de sécurité à l’école Beth Aviv – Réflexions sur la laïcité et l’identité juive – Statut d’enfant caché – Association de l’Enfant caché – Importance du témoignage – Question des réparations – Réflexions sur la situation politique actuelle et sur la communauté juive

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Résumé

Né en 1934 de parents d’origine polonaise venus en Belgique pour raisons essentiellement économiques, Léon Rozencwajg garde peu de souvenirs de la vie de famille d’avant guerre. Il se rappelle l’exode dans le Midi de la France, le retour en Belgique, la cache de la famille. Son frère gagne la Suisse grâce à l’Hashomer Hatzair. Lui sera caché successivement à Serville (château des comtes de Ribaucourt), à Namur chez l’abbé André, à Ciney (domaine du baron de Sélys-Longchamps), puis à Stockel dans une famille dont le nom lui échappe.

Après la Libération, s’il retrouve ses parents, il souffre physiquement de problèmes de croissance et psychologiquement de sa judéité. Il fréquente l’école juive de la rue de la Victoire (cours de yiddish), l’Hashomer Hatzair et l’école primaire n°9 rue du Monténégro.

Son père envisage d’abord de retourner en Pologne. En janvier 1949, la famille gagne Israël. Léon y passe une adolescence difficile et en garde un souvenir globalement pénible (instabilité, difficulté à se situer professionnellement). Un amour lui fait découvrir le racisme interne à sa famille. Il est exempté de service militaire actif.

En 1953, il rentre en Belgique avec ses parents, obtient la nationalité belge. Il travaille dans l’entreprise de bonneterie familiale Koroluxe, fait son service militaire en Allemagne, se marie, prospère. En 1966, il se politise, adhère au Comité Vietnam (maoïste), dont il découvre vite l’antisionisme; milite à Solidarité pour Israël. Vers 1972, il rompt avec toutes ses obligations, vit la jeunesse qu’il n’a pas eue. Il milite avec sa nouvelle compagne au Parti Féministe Unifié, s’occupe de la sécurité à l’école Beth Aviv. Il est membre de “l’Enfant Caché”.

 

Crédits :

Interviewer : Jacques Déom

Transcription littérale

Lieu de l’interview : Fondation de la Mémoire contemporaine

Durée totale : 3h42

Supports originaux : 3 cassettes DAT