Henri Chil Elberg

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Premier entretien - deuxième partie
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Résumé
Né de parents polonais, Chil Elberg arrive en Belgique à l’âge de quelques mois. Ses parents, en transit vers Israël, sont immobilisés à La Calamine suite à un accident qui laisse la mère infirme. Ingénieur de formation, le père trouve à s’employer à la mine de la Vieille-Montagne comme simple mineur. Dans les souvenirs de son fils, il jouera un rôle de “passeur” de candidats à l’alya. Le grand-père resté à Kutno aide financièrement la famille. Lorsque cette aide s’interrompt, la famille s’installe à Bruxelles. Le jeune Chil commence à travailler comme maroquinier. Il est membre de l’Hanoar Hatzioni, puis de la Croix-Rouge.
La guerre venue, il sera en rapport avec la résistance naissante (Schinckx, bourgmestre communiste de La Calamine, caché avec d’autres rue de Fiennes; Marcel Stammen; avec un groupe de jeunes, élimination d’un officier allemand et d’un collaborateur).
Il est arrêté en août 1942, arrive le 1er septembre à Malines, d’où il est déporté le 8 septembre par le VIIIème convoi. Il connaîtra les camps/kommandos de Sakrau, Anhalt, Fürstengrube, Grelitz ( = Görlitz ? Gleiwitz ?), Peterswalda, Faulbrück, Reichenbach, Annaberg, Birkenau, Buchenwald, Niederauschil, Zwiebergen. En une trentaine de mois, il fait donc l’expérience d’une douzaine de camps.
Il est libéré par les Américains et soigné à Halle, puis rapatrié par avion vers la Belgique.
Il se reconstruit lentement une existence, notamment professionnelle. En 1948, pendant quelques mois, il sera courrier motocycliste pour la Hagana. Rentré en Belgique, il épouse Lucienne Slepac, dont il avait connu le père en captivité. Il reprend ses activités dans la maroquinerie, entrecoupées par plusieurs années dans la restauration. Il compte parmi les fondateurs de l’Union des Déportés juifs de Belgique.
Crédits :
Interviewer : Jacques Déom
Transcription littérale
Durée totale : 7h46
Supports originaux : 6 cassettes DAT
Crédits photographiques :
War Heritage Institute (Bruxelles)