Irène Zmigrod
5 novembre 2020
Jean Sirchis
18 novembre 2020
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Irène Zmigrod
5 novembre 2020

Henri Chil Elberg

Elberg1
Né à Lenczyca (Pologne) le 24.10.1924
Fils de Josef Elberg et de Hinda-Estera Bitter
Nationalité belge, d'origine polonaise
Interviewé en 1999
Décédé en 2014

Audio



Premier entretien

Histoire de la famille – Séjour du père en Palestine – Volonté d’émigration familiale vers la Palestine – Accident de la mère – Etablissement à La Calamine – Travail du père à la mine – Traditions juives – Passage de Juifs polonais vers la Palestine – Chômage du père – Déménagement à Bruxelles – Ecole à Molenbeek – Travail dans la maroquinerie – Hanoar Hatsioni – Exclusion de l’école – Habitudes familiales


Premier entretien - deuxième partie

Histoire de la famille – Séjour du père en Palestine – Volonté d’émigration familiale vers la Palestine – Accident de la mère – Etablissement à La Calamine – Travail du père à la mine – Traditions juives – Passage de Juifs polonais vers la Palestine – Chômage du père – Déménagement à Bruxelles – Ecole à Molenbeek – Travail dans la maroquinerie – Hanoar Hatsioni – Exclusion de l’école – Habitudes familiales


Deuxième entretien

Activités sionistes du père – Proche de la Résistance – Volonté de passer en Angleterre – Enregistrement au registre des Juifs – Arrestation – Breendonck – Caserne Dossin – 7ème transport - Séparation des hommes à Kozel – Sakrau – Anhalt – Fürstengrube


Troisième entretien

Fürstengrube – Gleiwitz (?) (Peterswalda) – Faulbrück – Reichenbach – Annaberg – Birkenau – Sélections – Sonderkommando – Expériences médicales


Quatrième entretien

Buchenwald – Kommando Niederauschil (?) – Zwiebergen – Marche de la Mort – Evasion – Hôpital de Halle (Allemagne) – Rapatriement (Verviers)


Cinquième entretien

Arrivée à Bruxelles – Retrouvailles avec une cousine – Solidarité juive (place Rouppe) – Home de repos de Tervuren – Emmnégament dans un appartement à Bruxelles – Premier emploi (maroquinerie) – Retour sur la déportation de ses parents – Associations de déportés – Reconnaissance et nationalité – Départ pour la Palestine – Vie à Tel Aviv – Relations entre anciens déportés en Israël – Indépendance d’Israël – Mariage avec Lucienne Slepac


Sixième entretien

Vie professionnelle à partir de 1960 (atelier de maroquinerie, magasin, restauration) – Séquelles des camps – Cauchemars – Retour sur la visite de la Croix-Rouge à Fürstengrube – Transmission – Procès de Kiel


Résumé

Né de parents polonais, Chil Elberg arrive en Belgique à l’âge de quelques mois. Ses parents, en transit vers Israël, sont immobilisés à La Calamine suite à un accident qui laisse la mère infirme. Ingénieur de formation, le père trouve à s’employer à la mine de la Vieille-Montagne comme simple mineur. Dans les souvenirs de son fils, il jouera un rôle de “passeur” de candidats à l’alya. Le grand-père resté à Kutno aide financièrement la famille. Lorsque cette aide s’interrompt, la famille s’installe à Bruxelles. Le jeune Chil commence à travailler comme maroquinier. Il est membre de l’Hanoar Hatzioni, puis de la Croix-Rouge.

La guerre venue, il sera en rapport avec la résistance naissante (Schinckx, bourgmestre communiste de La Calamine, caché avec d’autres rue de Fiennes; Marcel Stammen; avec un groupe de jeunes, élimination d’un officier allemand et d’un collaborateur).

Il est arrêté en août 1942, arrive le 1er septembre à Malines, d’où il est déporté le 8 septembre par le VIIIème convoi. Il connaîtra les camps/kommandos de Sakrau, Anhalt, Fürstengrube, Grelitz ( = Görlitz ? Gleiwitz ?), Peterswalda, Faulbrück, Reichenbach, Annaberg, Birkenau, Buchenwald, Niederauschil, Zwiebergen. En une trentaine de mois, il fait donc l’expérience d’une douzaine de camps.

Il est libéré par les Américains et soigné à Halle, puis rapatrié par avion vers la Belgique.

Il se reconstruit lentement une existence, notamment professionnelle. En 1948, pendant quelques mois, il sera courrier motocycliste pour la Hagana. Rentré en Belgique, il épouse Lucienne Slepac, dont il avait connu le père en captivité. Il reprend ses activités dans la maroquinerie, entrecoupées par plusieurs années dans la restauration. Il compte parmi les fondateurs de l’Union des Déportés juifs de Belgique.

 

Crédits :

Interviewer : Jacques Déom

Transcription littérale

Durée totale : 7h46

Supports originaux : 6 cassettes DAT

Crédits photographiques :

War Heritage Institute (Bruxelles)